Comment être à l'écoute ?
Pendant les soins de bioénergie, je constate à quel point nous manquons de personnes qui puisse être à notre écoute, et souvent, nous ne savons pas nous même comment l'être, comment être pleinement à l'écoute de l'autre.
Lorsqu'une personne se livre à nous, nous avons tendance à vouloir donner des conseils, rassurer l'autre, ou encore nous allons parler de notre histoire personnelle pour faire un parallèle. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais faire ça bien sûr, mais plutôt de le faire si l'on sent vraiment, dans son cœur, que cela peut faire du bien à l'autre.
Voici les différentes manières de se comporter lorsque quelqu'un se confie à nous :
Dans un premier cas, nous pouvons : ne rien dire ! Cela s'appelle l'écoute active, et oui, dans bien des cas, cela est le plus adéquate, et la personne se sens réellement écoutée, ça fait tellement de bien.
Dans d'autres cas, nous pouvons reformuler ce que la personne nous a dit, ou l'emmener à préciser ses sentiments :
"J'en peux, plus, je suis épuisé, je sais plus quoi faire."
- Tu sens que c'est une fatigue physique ? Ou t'en peut plus parce que tu aimerai avoir plus de temps pour toi mais tu ne sais pas comment faire ? C'est comment pour toi exactement ?
Vous pouvez trouver plus d'information sur la Communication Non Violente.
C'est pour l'outil numéro 1 pour développer sa communication envers soi et les autres.
Je me souviens d'une amie qui avait eu un conflit avec sa mère, et tout son entourage avait tenté de la raisonner : "te prends pas la tête... tu comprends..." Cela avait été douloureux et pénible pour elle, ne se sentant pas comprise, accompagnée dans sa souffrance.
Lorsqu'elle me raconta son histoire : je comprenais son émotion, et lui fit sentir que son émotion, ses ressentis étaient compréhensibles. (je ne souffre pas sa souffrance, je la vois, et le lui dit.) Il y a eu un énorme soulagement en elle après notre discussion, elle m'expliqua à quel point ça avait été frustrant pour elle d'avoir son entourage essayant de la raisonner au lieu de la comprendre et d'entendre sa tristesse.
Après qu'elle est pu déposer son émotion, nous avons pu avoir de l'empathie pour sa mère, et parler avec plus de hauteur. Cela une fois seulement qu'elle ai déposé son paquet d'émotions en entier.
Il est important de préciser qu'accompagner l'autre dans son émotion ne veut pas dire souffrir sa souffrance. Si l'autre nous fait part de sa tristesse et que vous vous mettez à pleurer, vous n'aller pas aider la personne, bien au contraire. Vous allez être un boulet !
Ecoutez votre intuition pour accompagner l'autre, ça fait tellement de bien de se sentir écouter, à 100%.
En communication non violente, on dit de ne pas donner de conseils si la personne n'en fait pas la demande. Dans mon expérience, j'ai constaté que j'appelle parfois des amis pour avoir leurs avis, leurs conseils, et il ne me vient pas à l'idée de le leur demander directement. J'ai senti que cela se fait de manière naturelle, nous sentons cela chez les uns et les autres. C'est pour cela qu'il faut être toujours bien en lien avec l'autre, nous sentons ainsi ce qui est plus adéquat. Faisons ce que nous sentons en nous, tout en étant vigilant d'être au service de la personne.
Se relier à l'autre, c'est être dans le cœur, pas dans la technique, même si celle-ci nous permet de poser un décor bienveillant.
Cela va de soi que lorsque tu veux être à l'écoute de quelqu'un : tu arrêtes ton activité. Tu ne regardes pas la télé en même temps que l'autre te dévoile son cœur...
La chose la plus importante est de se relier à son cœur, pour se relier à celui de l'autre. Si ce sont des conseils dont l'autre a besoin, nous allons le sentir, si la personne a besoin uniquement de parler, sans que nous disions quoique ce soit, nous allons le sentir. Si nous sentons que la personne a besoin de se sentir rejoint dans son émotion, allons avec elle dans cette émotion, sans nous approprier son émotion, elle lui appartient. Soyons présent.